L’indigène

Je suis sur les vastes étendues de mes phrases

à accomplir des ronds de fumée dans mon berceau

,l’indigène de ma grammaire, le pitre de mes devoirs,

le compère du dictionnaire, la plume de mon orthographe,

Le peintre de mes formules, l’abat-jour de mes lumières,

l’inventeur du contraire, le narrateur de mon cerveau.

L’œil qui ne scrute pas le travers, l’objet de mes silences,

le cajoleur des sons, des jours et des nuits homogènes,

il y a toujours le même soleil dans ma pensée d’indigène,

les mêmes cascades aux termes de mes paragraphes

qui s’abandonnent aux ruisseaux de mon naïf savoir

,comme vous, les larmes salées glissent sur mes lèvres.

Parhal – Extrait d’Amnésie

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