FESTIVAL QUARTIER DU LIVRE
L’identité du 5e arrondissement s’est forgée au contact de la culture et la littérature. C’est sur la Montagne Sainte-Genevière, berceau de l’Université, qu’est né le premier livre imprimé de France.
Aujourd’hui, notre arrondissement concentre encore le plus grand nombre de librairies et de maisons d’éditions de la capitale. Afin de valoriser ce lien unique, c’est tout un arrondissement qui va vivre au rythme de l’écrit pendant le Festival Quartier du Livre.
Du 1 au 8 juin, les amoureux des mots seront comblés avec plus de 200 événements littéraires organisés dans tout le 5e :
librairies, maisons d’éditions, université, commerces, établissements scolaires, musées, mairie, et bien sûr nos formidables bibliothèques : bibliothèque Buffon, bibliothèque Centrale de Santé des Armées, bibliothèque Cujas, bibliothèque Cuzin, bibliothèque des Littératures Policières, bibliothèque Interuniversitaire de la Sorbonne, bibliothèque de l’Heure-Joyeuse, bibliothèque Mohamed-Arkoun, bibliothèque Pour Tous des Bernardins, bibliothèque Rainer-Maria-Rilke, bibliothèque Sainte-Barbe.
Le thème de cette année est plus que jamais d’actualité. Affirmer que « La terre est une personne », c’est encourager toutes les générations à une prise de conscience collective sur la responsabilité de l’Homme dans les dérèglements et les crises climatiques, c’est questionner notre rapport à l’environnement et nos habitudes de consommation. Le livre nous invite à la réflexion et à l’action. Il est une « arme de construction massive » comme le disait récemment avec humour Delphine Horvilleur. Les bibliothèques sont aux avant-postes de ce combat pacifique en facilitant et en accompagnant l’accès aux livres. Je remercie chaleureusement notre marraine Laure Adler et tous partenaires qui se sont investis pour que cette sixième édition soit une réussite.
+150ÉVÉNEMENTS SUR 1 SEMAINE
100ÉCRIVAINS PRÉSENTS À LA LIBRAIRIE ÉPHÉMÈRE
80PARTICIPANTS
110AMIS & PARTENAIRES
Remerciements
L’association « Vivre Lire » remercie ses amis et ses partenaires pour leur soutien et leur participation.








Festival Quartier du Livre
Du 1 au 8 juin 2022
Entrée libre.
Nous suivre
En partenariat avec :


Editions Unicité http://www.editions-unicite.fr/auteurs/PARHAL/retour-aux-sources/index.php 3 sente des Vignes 91530 Saint-Chéron Tél. 06.16.09.10.85 • site réalisé par • liens • mentions légales © 2013 Editions Unicité |

La délicatesse des poèmes flirte avec une inventivité sans limites mais contrôlée par un Parhal qui voit dans les mots comme d’autres lisent dans les cartes. Le don du poète ici c’est l’intelligence du cœur. Chaque fois, quelque chose de mystérieux se passe pour que les poèmes lui arrivent avec une telle force sincérité. Si Parhal est un guide, il n’impose rien et laisse ses poèmes vibrer dans l’imagination du lecteur comme une initiation à laquelle nous sommes conviés pour sentir peut-être avec lui que
» Au comble de la félicité
le temps n’est plus
Naissance de l’éternité
le temps n’est plus «
En lisant Parhal, le lecteur va entrer dans un monde où les mots, puissantsvecteurs de sensibilité, vont sonner juste. Dans chaque poème on sent que la langue cherche des non-limites, s’invite même à honorer tout ce que le poète a senti ou même pressenti, a croisé et va encore croiser, non pour nous livrer un message mais plutôt pour se délivrer d’une pesanteur.
De la force et parfois aussi de la dérision apparaissent pour honorer une vision, une élégance de style ou même une moquerie sociale ou politique… Parhal se met sans cesse en route pour nous faire partager un soleil intérieur ou cette nuit étoilée dont il est le créateur alchimiste. Ce poète capte aussi bien l’ineffable que le réel dans sa splendeur crue. Parhal est un vrai poète, de ceux qui inventent hors des écoles et des modes car ici ce sont les mots qui importent et nous surprennent par leur hardiesse d’agencement pour toujours faire sens jusqu’en des hauteurs quasi métaphysiques.

» Je suis sur les vastes étendues de mes phrases
à accomplir des ronds de fumée dans mon berceau,
l’indigène de ma grammaire, le pitre de mes devoirs,
le compère du dictionnaire, la plume de mon orthographe,
le peintre de mes formules, l’abat-jour de mes lumières,
l’inventeur du contraire, le narrateur de mon cerveau.
L’œil qui ne scrute pas le travers, l’objet de mes silences,
le cajoleur des sons, des jours et des nuits homogènes,
il y a toujours le même soleil dans ma pensée d’indigène,
les mêmes cascades aux termes de mes paragraphes
qui s’abandonnent aux ruisseaux de mon naïf savoir,
comme vous, les larmes salées glissent sur mes lèvres. «
